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Ayiti
Peyi madichon
(Haiti pays maudit)
Chapitre 4 : Entre résignation et espoir

À quelques kilomètres de Port-au-Prince, au camp Corail, impossible d’oublier le tremblement de terre. Chaque journée rappelle à ces milliers de déplacés l’horreur qu’ils ont vécue en janvier 2010. Pour eux, l’espoir est de plus en plus fragile.

Camp Corail
Ici, au camp Corail, à quelques kilomètres de Port-au-Prince, chaque journée rappelle à ces milliers de déplacés l’horreur qu’ils ont vécue en 2010.
photo Alexandre Legault-Déry
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Le terrain de jeu
Terrain de jeu situé en plein cœur du camp Corail qui accueille encore des milliers de déplacés.
photo Alexandre Legault-Déry

Des milliers de déplacés

Plus de 45 000 Haïtiens (environ 12 000 familles) vivent toujours dans l’un des 31 sites de déplacés ouverts.

Plus de la moitié de ces déplacés (55%) habitent dans des abris transitoires (t-shelters), comme ceux qui se retrouvent à Corail.

À eux seuls, les deux camps Corail (3 et 4), situés dans la commune de Croix-des-Bouquets, accueillent 9000 déplacés répartis dans 2000 abris.

Conditions inhumaines
Entassés dans de minuscules maisonnettes, les milliers de déplacés au camp Corail tentent, par tous les moyens, de survivre, souvent dans des conditions inhumaines.
photo Alexandre Legault-Déry
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La vie d’avant
Avant le tremblement de terre, Boss Serin Séraphin et Tela Monadia gagnaient bien leur vie. Ils occupaient un emploi et habitaient une maison confortable. Aujourd’hui, c’est tout le contraire.
photo Alexandre Legault-Déry
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La partie de soccer
Des enfants de Jérémie participent à un match de soccer improvisé au bord de la mer.
photo Alexandre Legault-Déry

Se relever

Comme ils le font chaque fois qu’une catastrophe s’abat sur eux, les Haïtiens se retroussent les manches. Dans les rues colorées de Jérémie, les enfants s’amusent et rigolent entre eux. Dans les arbres, les bourgeons commencent à éclore et le sol se couvre de nouveau de végétation.

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Dans la cathédrale
Des arbres ont poussé à l’intérieur de ce qui reste de la cathédrale Notre-Dame de L'Assomption.
photo Alexandre Legault-Déry

La vie, plus forte que tout

Dans la capitale, la vie a aussi repris ses droits. Dans ce qu’il reste de la cathédrale, des arbres ont poussé, comme quoi la vie, en dépit des épreuves, demeure plus forte que tout.

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