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Ayiti
Peyi madichon
(Haiti pays maudit)
Chapitre 2 : Après l'ouragan, l'enfer

Après le passage de l’ouragan, les sinistrés de Jérémie et des environs n’étaient pas au bout de leurs peines. Si certains ont pu rentrer chez eux une fois le cyclone passé, d’autres, qui ont tout perdu, ont été forcés de survivre dans des conditions inhumaines.

Relocalisation
Dans les heures qui ont suivi le passage de l’ouragan, de nombreux sinistrés ont dû être relogés provisoirement.
photo Alexandre Legault-Déry
Tout laisser derrière
À Kafou Diri, les habitants d’un village de pêcheurs et d’agriculteurs de 200 âmes située à l’entrée de Jérémie ont tout abandonné pour construire des abris de fortune.
photo Alexandre Legault-Déry
L’attente
Après le passage du cyclone, les secours se sont fait attendre. Ces villageois de Kafou Diri doivent prendre leur mal en patience, impuissants, résignés.
photo Alexandre Legault-Déry
Trousses de survie
Sur le terrain, plusieurs organismes tentent tant bien que mal de faire une différence. Ici, nous assistons à une distribution de l’organisme Food for the Poor, qui a remis 20 trousses contenant de l’eau et de la nourriture aux sinistrés de Kafou Diri.
photo Alexandre Legault-Déry
L’éclosion
Photo prise en 2010 au moment de l’éclosion de l’épidémie de choléra.
photo d'archives QMI

La menace du choléra

Comme le malheur ne vient jamais seul, une autre menace guette Haïti: le choléra. Dans la semaine qui a suivi le passage de Matthew, 800 nouveaux cas de choléra ont été enregistrés.

Apparu sur l’île en 2010, le choléra a depuis fait près de 10 000 victimes et plus de 800 000 malades. Un funeste cadeau de Casques bleus népalais affectés à la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH), qui l’ont introduit sur l’île en 2010. En décembre, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon s’est excusé auprès des Haïtiens.

En janvier, deux jours avant le septième anniversaire du tremblement de terre, le Canada a promis 6 millions $ pour lutter contre l’épidémie.

Le cauchemar continue
Les pluies abondantes qui déferlent sur la région de Grand’Anse dans les semaines suivant le passage de Matthew compliquent grandement la vie des sinistrés.
photo Alexandre Legault-Déry
Commerces désertés
Pour les commerçants, le défi est double. Non seulement doivent-ils reconstruire leur maison et leur commerce, mais il n’y a plus personne pour acheter leur marchandise. Les sinistrés n’ont même plus les moyens de subvenir à leurs besoins primaires.
photo Alexandre Legault-Déry

De Jérémie à Port-au-Prince

Après avoir passé quelques jours à Jérémie, nous sommes retournés à Port-au-Prince pour témoigner du chemin parcouru depuis le séisme. Poursuivez le voyage avec nous au chapitre trois.